Signature de la Première Convention de Biodiversité Urbaine avec le Département (2016)

Depuis des années, la Municipalité de CHAMPLAN s’engage dans le  développement durable et met en place des actions concrètes en faveur de la protection de l’environnement, comme la proscription des produits phytosanitaires, la mise en place de ruches, la création de trames vertes et bleues ou la création de nouveaux jardins familiaux (Projet en cours).

Le 16 avril 2016, M. le Maire de Champlan Christian LECLERC et Mme Brigitte VERMILLET, Vice-présidente du Département de l’Essonne en charge du Développement Durable et de l’Environnement ont tous les deux signé cette première convention de la Biodiversité, sur le site de la Butte Chaumont, classé comme site « Espace Naturel Sensible  ». Cette charte couvre la période 2016-2020. Ce contrat fixe les actions respectives du département et de la commune au service de la biodiversité sur la totalité des espaces verts municipaux.

 

En signant une convention de biodiversité urbaine, les deux collectivités définissent leurs rôles dans la sauvegarde, le respect et l’équilibre écologique des 22,8 hectares d’espaces naturels qu’abrite Champlan. Elles mettent également un point d’honneur à la préservation des 17 espèces végétales et animales considérées comme rares voire très rares en Ile-de-France recensées sur le territoire municipal. Déjà classée parmi les espaces naturels sensibles de l’Essonne, le parc de la Butte Chaumont domine la ville et fait désormais l’objet d’une attention particulière. Située en périphérie du territoire champlanais, cette vaste butte de 11 hectares arborés est un lieu accueillant et plein de charme. La fonction écologique du Parc est très importante puisqu’il assure une riche diversité botanique avec par exemple,  la présence de papillons rares (Le Flambé, le Demi-Deuil, et l’Hespéride de l’Alcée)  et deux espèces de flore protégées, L’Epipactis Hélléboride et l’Alnus Glutonisa.

Le Département et la commune se fixent pour objectif d’en enrichir la biodiversité et de maintenir voire d’améliorer ses qualités paysagères. Ils s’engagent également à sensibiliser la population aux intérêts écologiques, paysagers et historiques du site. Il sera d’ailleurs le point de départ d’une trame verte et bleue – un corridor écologique terrestre et aquatique – à travers le territoire communal. Plus que jamais, Champlan mérite son surnom de « Champlan, pré de Paris » !

 

Article initialement paru dans la PLUME 23 (novembre 2016)

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